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Chroniques

d'un racisme ordinaire

Alexandru a 19 ans. Il étudie le romani à la faculté de Bucarest en première année pour « apprendre à connaître ses racines ». Son père est rom mais sa mère ne l’est pas. Dans son ancien quartier, beaucoup de voisins parlaient le romani. 

Elena Radu est professeur à l’École 136 de Bucarest. Militante de la cause rom, elle lutte pour la scolarisation et contre les discriminations. Elle même issue d’une famille rom traditionnelle de province, elle a fait des études de psychologie et d'anglais.

Luiza est née d'un père tzigane et d'une mère hongroise. Depuis 2004, Luiza s'est installée à Hosman, petit village proche de Sibiu. Son projet ? Rénover un moulin pour en faire une boulangerie, avec sa soeur et la famille de son mari.

Alexandra, 13 ans, habite le quartier de Ferentari, à Bucarest. Sa mère est médiatrice scolaire et son père travaille en intérim en tant que peintre et careleur. Elle est scolarisée à l'école 136 depuis l'âge de 7 ans. Elle est bilingue et maîtrise aussi bien le roumain que le romani. 

Délia Grigore est enseignante à l’université

de Bucarest. Militante, écrivain, poète, elle revendique haut et fort sa « romanité ».

Sous le régime communiste, Delia a subi l’assimilation forcée. Depuis, elle  lutte pour redonner à sa communauté l’envie de s’assumer.

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